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Opisto enquête sur la pièce de réemploi

Philippe Lamigeon
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OPISTO

Opisto a mené une enquête avec OpinionWay pour connaître la différence de perception entre l'achat d'objets du quotidien d'occasion et l'achat de pièces automobiles d'occasion en France. Si 64 % des interrogés se disent prêtes à acheter des PRE, il reste à les sensibiliser pour qu’ils perçoivent la PRE comme une ressource et non comme un déchet.

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Une enquête a été réalisée par Opisto et OpinionWay au sujet de la perception de la pièce de réemploi (PRE) auprès de 1021 personnes représentatives de la population française âgées de 18 ans et plus. L’idée était d’étudier la différence de perception entre l'achat d'objets du quotidien d'occasion et l'achat de pièces automobiles d'occasion en France. Les principaux enseignements de cette enquête sont les suivants :

•    57 % des Français achètent des objets du quotidien d'occasion ou de seconde main.
•    Les 18-24 ans sont nombreux à acheter de seconde main (78 %).
•    47 % des personnes ayant déjà acheté des objets d’occasion indiquent n’avoir jamais acheté de pièces automobiles d'occasion, mais 64 % d’entre eux indiquent qu’ils pourraient le faire.
•    36 % des personnes qui n’ont jamais acheté de pièces automobiles d’occasion ont indiqué qu'ils ne le feront jamais.

Dans le domaine de l’occasion, les femmes sont 64 % à avoir déjà acheté un objet du quotidien de seconde main, contre 50 % des hommes. En revanche, elles semblent plus réticentes au sujet des pièces automobiles d'occasion : 42 % des femmes n’en ont jamais acheté, contre 25 % des hommes. Et étonnamment, ce sont les plus de 65 ans qui sont les plus enclins à le faire, potentiellement à hauteur de 72 %, alors qu'ils ne sont que 38 % à acheter de l'occasion au quotidien.

« Cette étude témoigne de l’intérêt croissant des Français pour l’occasion. À l'image des vêtements, de la tech ou du mobilier, l’automobile a aussi son marché en seconde main et nous souhaitons continuer de promouvoir cette offre. De plus en plus d’automobilistes cherchent des alternatives économiques pour réparer leur véhicule, ils trouvent dans l’occasion une vraie solution. Le marché est structuré et l’offre riche, il ne reste plus qu’à sensibiliser les Français pour qu’ils perçoivent les pièces auto d’occasion comme une ressource à exploiter, et non comme un déchet. 64 % des personnes interrogées se disent prêtes à acheter des pièces d’occasion, ce qui est très encourageant ! Nous sommes convaincus que nous sommes arrivés à la fin d’une époque, nous entrons dans le début d’une nouvelle qui permettra de sortir la PRE de sa niche », remarque Laurent Assis-Arantes, co-fondateur d’Opisto.
 

Philippe Lamigeon
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